Lettre de François Desclos, Ciboure, à Marie Detchepare, Louisbourg
Dublin Core
Titre
Lettre de François Desclos, Ciboure, à Marie Detchepare, Louisbourg
Créateur
Desclos, François
Contributeur
Lafuente, Annabelle (transcription); Talec, Jean-Phillippe (transcription); Videgain, Charles (transcription)
Éditeur
CNRS IKER (UMR 5478)
Date
03/03/1757
Type
manuscrit
Format
PDF
Étendue de la ressource, taille, durée
2 fichiers (fac-similé 2970 Ko, transcription 520 Ko) ; le texte contient 352 mots.
Support
papier
Langue
français
Source
Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.
Sujet
famille
vie domestique
correspondance
Description
François Desclos écrit à sa mère, Madame Detchepare à Louisbourg, pour lui informer de son arrivée en bonne santé à Socoa et de son installation grâce à l'accueil de Magdelle Pitré.
Résumé
Il décrit son hébergement temporaire et les avantages logistiques de rester à Ciboure où il peut facilement accéder à ses médicaments, plutôt que de s'installer chez Monsieur Duprat à Bidart qui serait moins pratique. François partage ses intentions d'exploiter les opportunités économiques locales, en envisageant d'envoyer des paquetages dès que sa situation financière s'améliorera et qu'il se remettra de sa blessure au genou. Il demande également à sa sœur l'envoi d'un "boette de sauvage carré", montrant une relation familiale où le soutien mutuel continue malgré la distance.
Couverture spatiale
Louisbourg
Ciboure
Couverture temporelle
18e siècle
Droits
Domaine public
Droit d'accès
Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude aux Archives nationales du Royaume-Uni, Kew à Londres (TNA) pour l'utilisation des copies numériques du fonds Prize Papers.
Licence
Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage selon les Conditions Initiales [CC] [BY] [NC] [SA]
Est une partie de
Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)
Référence
Talec Jean-Philippe et Videgain Charles (eds.), Mémoires, lettres et papiers du Dauphin : Bayonne, Louisbourg, Londres – 1757, La Crèche, La Geste éditions (coll. « Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine »), 2024, 606 p.
Provenance
TNA, HCA 32/180/7
Texte Item Type Metadata
Texte
3
A Madame Madame Detchepare à Louisbourq
Ma cher mère,
je prend la liberté de vous écrire les deux lignes pour vous faire scavoir l’ettat de ma santé laquelle & très bonne, Dieu mercy. Je vous souhaitte que la votre en soit de meme avec toute votre famille. Nous avions a arrive au bout de vingt quatre jours en bonne santé. D’abord que nous etions arrive au Socoa, le capitaine n’avoit quiter de port que je ne scaviez pas doux m’an aller, n’y quelle partie que je devez prendre. Magdelle Pitré n’avoit envoye sa fille me cherché lorsque son fils luy avait dit que j’étais au Socoa tout seul de manière que j’étais très bien receu. Lorsque je vue que j’étois bien receu et qu’on m’a fait un bonne companie. Je marretes icy. Monsieur Duprat, il et à Bidart de sa demeure de maniere que sy j’étais chez luy sa me couteroit beaucoup de mendataire pour faire venir mes remedes tant de Bayonne que de St Jean de Luz au lieu que icy, je tout ce qu’il me faut dans le même lieu. Ma chere, je vous envoye douze livre de chocollatte aussy bien que un mouchoir à ma cher sœur Galanta. Si j’avais eu plus d’argent, je vous aurez envoyé quelque paquotille, mais ce que j’ay icy, je ne pas encore assez pour moy. Je vous prometter que les morue fait bien d’argent et sy vous voulez risqué quelque quinteaux, je vous assure que je vous enverrez les paquotilles d’abord de la guerison de mon genoux. Je n’en iray en coursse d’icy car il y en a de bonnes poste et sy je fait quelque chose je vous en satesfairay de tout ce que je pourrer vous faire. Je vous prie, ma chere sœur, de m’envoyer un boette de sauvage carré. Je suis ma très cher mere avec profonde respet, à Siboure, le 3e mars 1757, votre très humble et très obeissant serviteur, votre fils soumis.
François Desclos
A Madame Madame Detchepare à Louisbourq
Ma cher mère,
je prend la liberté de vous écrire les deux lignes pour vous faire scavoir l’ettat de ma santé laquelle & très bonne, Dieu mercy. Je vous souhaitte que la votre en soit de meme avec toute votre famille. Nous avions a arrive au bout de vingt quatre jours en bonne santé. D’abord que nous etions arrive au Socoa, le capitaine n’avoit quiter de port que je ne scaviez pas doux m’an aller, n’y quelle partie que je devez prendre. Magdelle Pitré n’avoit envoye sa fille me cherché lorsque son fils luy avait dit que j’étais au Socoa tout seul de manière que j’étais très bien receu. Lorsque je vue que j’étois bien receu et qu’on m’a fait un bonne companie. Je marretes icy. Monsieur Duprat, il et à Bidart de sa demeure de maniere que sy j’étais chez luy sa me couteroit beaucoup de mendataire pour faire venir mes remedes tant de Bayonne que de St Jean de Luz au lieu que icy, je tout ce qu’il me faut dans le même lieu. Ma chere, je vous envoye douze livre de chocollatte aussy bien que un mouchoir à ma cher sœur Galanta. Si j’avais eu plus d’argent, je vous aurez envoyé quelque paquotille, mais ce que j’ay icy, je ne pas encore assez pour moy. Je vous prometter que les morue fait bien d’argent et sy vous voulez risqué quelque quinteaux, je vous assure que je vous enverrez les paquotilles d’abord de la guerison de mon genoux. Je n’en iray en coursse d’icy car il y en a de bonnes poste et sy je fait quelque chose je vous en satesfairay de tout ce que je pourrer vous faire. Je vous prie, ma chere sœur, de m’envoyer un boette de sauvage carré. Je suis ma très cher mere avec profonde respet, à Siboure, le 3e mars 1757, votre très humble et très obeissant serviteur, votre fils soumis.
François Desclos
Géolocalisation
Citer ce document
Desclos, François, “Lettre de François Desclos, Ciboure, à Marie Detchepare, Louisbourg,” Entrepôt de données ANPERSANA, consulté le 25 novembre 2024, https://anpersana.univ-pau.fr/items/show/417.