Lettre de Jeanne de Chast veuve Madaris, Ciboure, à Jean Laborde, Louisbourg
Dublin Core
Titre
Lettre de Jeanne de Chast veuve Madaris, Ciboure, à Jean Laborde, Louisbourg
Créateur
Chast, Jeanne de
Contributeur
Lafuente, Annabelle (transcription); Talec, Jean-Phillippe (transcription); Videgain, Charles (transcription)
Éditeur
CNRS IKER (UMR 5478)
Date
12/03/1757
Type
manuscrit
Format
PDF
Étendue de la ressource, taille, durée
2 fichiers (fac-similé 2102 Ko, transcription 409 Ko) ; le texte contient 311 mots.
Support
papier
Langue
français
Source
Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.
Sujet
famille
argent
correspondance
Description
Jeanne de Chast, veuve Madaris, de Ciboure, écrit à Jean Laborde, négociant à Louisbourg, pour lui rappeler une dette concernant les salaires de son défunt mari François Madaris, qui travaillait comme matelot sur la goélette La Pitouche.
Résumé
Elle explique que Laborde avait déjà envoyé une lettre de change de 141 livres pour le salaire mais qu'il reste une somme équivalente liée aux émoluments et hardes de son mari, attestée par un inventaire fait par le capitaine. Jeanne de Chast sollicite humblement l'envoi de cette somme restante par la même voie que la précédente, invoquant une œuvre de charité. Elle conclut en exprimant sa gratitude anticipée et ses prières pour la prospérité de Laborde, tout en demandant que toute réponse soit adressée à M. Lavergne, maître chirurgien à Ciboure.
Couverture spatiale
Louisbourg
Ciboure
Couverture temporelle
18e siècle
Droits
Domaine public
Droit d'accès
Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude aux Archives nationales du Royaume-Uni, Kew à Londres (TNA) pour l'utilisation des copies numériques du fonds Prize Papers.
Licence
Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage selon les Conditions Initiales [CC] [BY] [NC] [SA]
Est une partie de
Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)
Référence
Talec Jean-Philippe et Videgain Charles (eds.), Mémoires, lettres et papiers du Dauphin : Bayonne, Louisbourg, Londres – 1757, La Crèche, La Geste éditions (coll. « Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine »), 2024, 606 p.
Provenance
TNA, HCA 32/180/7
Texte Item Type Metadata
Texte
50
A Monsieur, Monsieur de Laborde, négotian à Louisbourcq, que Dieu conduise le porteur à bon port amen
Monsieur,
Quoique vous serree surpris de la liberté que je prand mais votre surprise cessera lorsque vous serree instruite du motif qui m’angage dont voicy monsieur : Vous vous remetez sans doutes que je eu le malheureux sort du veuvage par la mort de défunt mon épouz. Étant à votre service, en qualité de matelot dans votre gollete La Pitouche comandé dans ce tems par monsieur Jean Larreguis, second Jean Darreche dont monsieur il vous a plus de m’envoyer au trésor, une lettre de change de 141 livres resultans [?] de salaire de défunt François Madaris, mon épouz. Mais comme il y a aparance monsieur que vous ne fite pas attension que vous ettiez aussi depossitaire d’une par pareille somme en vertus d’une inventaire que ledit capitaine avait faite des émolument & hardes de défunt mon epouz qui ce montent le tout à la somme de 141 livres, 5 sous qui vous furent remis suivant les declarre que le cappittainne m’a fait, cella me fais prandre, monsieur, cette liberté de vous prier très humblement d’avoir la bonté de m’envoyer ce ditte somme par la première commodité & par la même vois que la précédente. Je vous puis vous assurée monsieur qu’en le faisant vous fairrée une œuvre de charitée aussy que pour me venge [?]. Je ne cesserais d’elliere mes vœux au ciel pour votre prospérité & conservation & j’ay celle d’être avec le respect le plus distinguée, Monsieur, votre très humble très obéissante, servante.
Jeanne de Chast, veuve Francois Madaris à Siboure, ce 12 mars 1757
[P.-S.] Vous aurée la bontée d’adresser celle qui vous plaira de m’honorer à Mr Lavergne, maître chirurgien à Siboure.
A Monsieur, Monsieur de Laborde, négotian à Louisbourcq, que Dieu conduise le porteur à bon port amen
Monsieur,
Quoique vous serree surpris de la liberté que je prand mais votre surprise cessera lorsque vous serree instruite du motif qui m’angage dont voicy monsieur : Vous vous remetez sans doutes que je eu le malheureux sort du veuvage par la mort de défunt mon épouz. Étant à votre service, en qualité de matelot dans votre gollete La Pitouche comandé dans ce tems par monsieur Jean Larreguis, second Jean Darreche dont monsieur il vous a plus de m’envoyer au trésor, une lettre de change de 141 livres resultans [?] de salaire de défunt François Madaris, mon épouz. Mais comme il y a aparance monsieur que vous ne fite pas attension que vous ettiez aussi depossitaire d’une par pareille somme en vertus d’une inventaire que ledit capitaine avait faite des émolument & hardes de défunt mon epouz qui ce montent le tout à la somme de 141 livres, 5 sous qui vous furent remis suivant les declarre que le cappittainne m’a fait, cella me fais prandre, monsieur, cette liberté de vous prier très humblement d’avoir la bonté de m’envoyer ce ditte somme par la première commodité & par la même vois que la précédente. Je vous puis vous assurée monsieur qu’en le faisant vous fairrée une œuvre de charitée aussy que pour me venge [?]. Je ne cesserais d’elliere mes vœux au ciel pour votre prospérité & conservation & j’ay celle d’être avec le respect le plus distinguée, Monsieur, votre très humble très obéissante, servante.
Jeanne de Chast, veuve Francois Madaris à Siboure, ce 12 mars 1757
[P.-S.] Vous aurée la bontée d’adresser celle qui vous plaira de m’honorer à Mr Lavergne, maître chirurgien à Siboure.
Géolocalisation
Citer ce document
Chast, Jeanne de, “Lettre de Jeanne de Chast veuve Madaris, Ciboure, à Jean Laborde, Louisbourg,” Entrepôt de données ANPERSANA, consulté le 29 novembre 2024, https://anpersana.univ-pau.fr/items/show/439.