Lettre de Maria Pasqual [scribe inconnu], Ossès, à Martin Pasqual, Louisbourg
Dublin Core
Titre
Lettre de Maria Pasqual [scribe inconnu], Ossès, à Martin Pasqual, Louisbourg
Créateur
Pasqual, Maria
Contributeur
Lafuente, Annabelle (transcription); Talec, Jean-Phillippe (transcription); Videgain, Charles (transcription)
Éditeur
CNRS IKER (UMR 5478)
Date
12/03/1757
Type
manuscrit
Format
PDF
Étendue de la ressource, taille, durée
2 fichiers (fac-similé 1044 Ko, transcription 75 Ko) ; le texte contient 281 mots.
Support
papier
Langue
français
Source
Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.
Sujet
famille
correspondance
Description
Maria Pasqual, depuis Ossès, écrit à son père, Martin Pasqual, charpentier à Louisbourg, pour lui exprimer son affection et son respect, tout en l'informant de sa bonne santé ainsi que celle de sa tante.
Résumé
Elle exprime sa déception que son père n'ait pas écrit et lui demande des nouvelles de sa santé ainsi que de sa sœur. Maria regrette la mort de leur oncle survenue il y a sept mois et souhaite que son âme repose en paix, tout en implorant son père de la tenir informée d'une éventuelle date de retour. Enfin, elle transmet les salutations affectueuses de sa tante et les siennes, manifestant un désir constant de réunion familiale.
Couverture spatiale
Louisbourg
Ossès
Couverture temporelle
18e siècle
Droits
Domaine public
Droit d'accès
Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude aux Archives nationales du Royaume-Uni, Kew à Londres (TNA) pour l'utilisation des copies numériques du fonds Prize Papers.
Licence
Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage selon les Conditions Initiales [CC] [BY] [NC] [SA]
Est une partie de
Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)
Référence
Talec Jean-Philippe et Videgain Charles (eds.), Mémoires, lettres et papiers du Dauphin : Bayonne, Louisbourg, Londres – 1757, La Crèche, La Geste éditions (coll. « Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine »), 2024, 606 p.
Provenance
TNA, HCA 32/180/7
Texte Item Type Metadata
Texte
126
que la presente soit rendue à Martin Pasqual charpentier de sa profession, à Louisbourg
Mon très cher père,
J’ay l’honneur et le plaisir de vous écrire ces deux lignes, pour vous assurer de mon respect inviolable et de vous faire savoir l’état de ma santé, laquelle est bonne Dieu merci, aussi bien que celle de ma chère tante. Je souhaitte que la vôtre soit de même avec celle de ma chère sœur que j’aime tendremant. Je suis très mortifié de ce que vous n’avez pas daigné de m’écrire une seulle lettre ainsy je vous prie de me marquer vos bonnes nouvelles et celles de m’a très chère sœur. Marquez moi aussi pour quand vous croyés de revenir dans ce païs cy affin que nous ayons le plaisir de vous embrasser de près, le Seigneur a apellé notre cher oncle il y a environ sept mois qui mourût de sorte que nous sommes entièrement mortifiés, priès dieu affin que soit ame soit mis au rang des bienheureux. Ayez s’il vous plaît la bonté de dire à ma chère sœur qu’elle se souvienne de moy, pour ce qui est de moy je serois souvenu d’elle s’il y avait eu quelque chose dans ce pais cy, mais en verité il n’y a rien qui soit agréable. Vous adresseray notre lettre chez ma maraine à Bayonne. Ma chère tante et moy nous vous embrassons aussi bien que ma très chère sœur du profond de nos cœurs. Mon très cher père, votre très humble et très obéissant serviteur.
Maria Pasqual par main d’autruy, A Ossès le 12 mars 1757
que la presente soit rendue à Martin Pasqual charpentier de sa profession, à Louisbourg
Mon très cher père,
J’ay l’honneur et le plaisir de vous écrire ces deux lignes, pour vous assurer de mon respect inviolable et de vous faire savoir l’état de ma santé, laquelle est bonne Dieu merci, aussi bien que celle de ma chère tante. Je souhaitte que la vôtre soit de même avec celle de ma chère sœur que j’aime tendremant. Je suis très mortifié de ce que vous n’avez pas daigné de m’écrire une seulle lettre ainsy je vous prie de me marquer vos bonnes nouvelles et celles de m’a très chère sœur. Marquez moi aussi pour quand vous croyés de revenir dans ce païs cy affin que nous ayons le plaisir de vous embrasser de près, le Seigneur a apellé notre cher oncle il y a environ sept mois qui mourût de sorte que nous sommes entièrement mortifiés, priès dieu affin que soit ame soit mis au rang des bienheureux. Ayez s’il vous plaît la bonté de dire à ma chère sœur qu’elle se souvienne de moy, pour ce qui est de moy je serois souvenu d’elle s’il y avait eu quelque chose dans ce pais cy, mais en verité il n’y a rien qui soit agréable. Vous adresseray notre lettre chez ma maraine à Bayonne. Ma chère tante et moy nous vous embrassons aussi bien que ma très chère sœur du profond de nos cœurs. Mon très cher père, votre très humble et très obéissant serviteur.
Maria Pasqual par main d’autruy, A Ossès le 12 mars 1757
Géolocalisation
Citer ce document
Pasqual, Maria, “Lettre de Maria Pasqual [scribe inconnu], Ossès, à Martin Pasqual, Louisbourg,” Entrepôt de données ANPERSANA, consulté le 25 novembre 2024, https://anpersana.univ-pau.fr/items/show/441.