Lettre de Jean Lanne, Bayonne, à Jean Laborde, Louisbourg
Dublin Core
Titre
Lettre de Jean Lanne, Bayonne, à Jean Laborde, Louisbourg
Créateur
Lanne, Jean
Contributeur
Lafuente, Annabelle (transcription), Talec, Jean-Phillippe (transcription), Charles Videgain (transcription)
Éditeur
CNRS IKER (UMR 5478)
Date
04/04/1757
Type
manuscrit
Format
PDF
Étendue de la ressource, taille, durée
2 fichiers (fac-similé 2,8 Mo, transcription 75 Ko) ; le texte contient 369mots.
Support
papier
Langue
français
Source
Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.
Sujet
transport maritime
navigation maritime
correspondance
équipage
Description
Jean Lanne, en date du 4 avril 1757 à Bayonne, informe Jean Laborde, propriétaire du navire et trésorier de la marine à Louisbourg, du départ du bateau Le Dauphin et de la goélette Les Deux frères.
Résumé
Il exprime sa 'frustration' due au décès accidentel du maître charpentier de la goélette, craignant un retard dans leur départ et espérant toujours profiter de l'escorte de corsaires prévue. Dans sa lettre, Lanne mentionne également le défi de gérer les demandes et le bien-être des équipages dans le contexte de leur mission, soulignant les coûts élevés et les efforts déployés pour maintenir le moral et la qualité de vie à bord. Il conclut par des détails sur le remplacement du charpentier décédé et le coût associé, tout en affirmant son engagement envers Jean Laborde malgré les circonstances difficiles.
Couverture spatiale
Louisbourg
Bayonne
Couverture temporelle
18e siècle
Droits
Domaine public
Droit d'accès
Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude aux Archives nationales du Royaume-Uni, Kew à Londres (TNA) pour l'utilisation des copies numériques du fonds Prize Papers.
Licence
Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage selon les Conditions Initiales [CC] [BY] [NC] [SA]
Est une partie de
Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)
Référence
Talec Jean-Philippe et Videgain Charles (eds.), Mémoires, lettres et papiers du Dauphin : Bayonne, Louisbourg, Londres – 1757, La Crèche, La Geste éditions (coll. « Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine »), 2024, 608 p.
Provenance
TNA, HCA 32/180/7
Texte Item Type Metadata
Texte
111
Monsieur Laborde trésorier de la marine à Louisbourg Bayonne le 4 avril 1757
Monsieur,
Après avoir expédie ce matin le bateau Le Dauphin, capitaine Martin Lermet, et la goélette Les Deux frères, capitaine Pierre Girod, la mer n’ayant pas assés enbelly, j’ay eu le chagrin d’aprandre par le capitaine Girod que son maître charpentier cet noyé ce qui me fait une peine infinie par le retardement que je crains que cella va me causer. Malgré tous les soins que je me donne pour remplacer ce pauvre misérable, je crains de n’y pouvoir y parvenir pour profiter de la marée de demain et de l’escorte de quatre gros corsaires qui pouret les conduire jusqu’à la croisiere ou du moins, je prieray ces capitaines de me faire ce plaisir. J’espère que le bateau en profitera par qui la présante passera et je vous remettray des duplicatas par les goélettes La Reussitte, capitaine Dorçasabal et La Catherine, capitaine Baudri, le navire L’Adour, capitaine Hirigoyen et avec ces derniers, les comptes en total de chaque armement cargaison de ces deux navires. Vous les remettant par eux au détail, commencées à faire et sont faites un peu à la precepittée par rapport aux longs détail qu’il a falleu faire. Il ne m’a pas été possible de tirer tout au jeuste, par la peine que j’ay eu de retirer les comptes de tous les fournisseurs. Jamais je n’ay eu tel tracas, par les demandes reyterées de tous ces équipages, qui séparer m’ont fait une peine infinie mais il n’y a pas moyen de faire autrement par rapport à la circonstance de course où nous sommes le macaillau inclu n’et plus rien pour eux mais il leur faut du bon et du rafraîchissement, le bon goût et venu et l’argent ne coutte plus rien car je croy qu’il m’en coutte bien. Montent les parties suivantes [comptes non transcrits].
J’en suis au 5e que je viens de remplacer le charpentier par un homme du même équipage a qui j’ay donné 90 livres qui est a 75 livres par mois. Cet ce que le temps me permet de vous dire, les allant mettre dehors. J’ay l’honneur d’être bien sincèrement, Monsieur, votre très humble obéissant serviteur.
M. Lanne
Monsieur Laborde trésorier de la marine à Louisbourg Bayonne le 4 avril 1757
Monsieur,
Après avoir expédie ce matin le bateau Le Dauphin, capitaine Martin Lermet, et la goélette Les Deux frères, capitaine Pierre Girod, la mer n’ayant pas assés enbelly, j’ay eu le chagrin d’aprandre par le capitaine Girod que son maître charpentier cet noyé ce qui me fait une peine infinie par le retardement que je crains que cella va me causer. Malgré tous les soins que je me donne pour remplacer ce pauvre misérable, je crains de n’y pouvoir y parvenir pour profiter de la marée de demain et de l’escorte de quatre gros corsaires qui pouret les conduire jusqu’à la croisiere ou du moins, je prieray ces capitaines de me faire ce plaisir. J’espère que le bateau en profitera par qui la présante passera et je vous remettray des duplicatas par les goélettes La Reussitte, capitaine Dorçasabal et La Catherine, capitaine Baudri, le navire L’Adour, capitaine Hirigoyen et avec ces derniers, les comptes en total de chaque armement cargaison de ces deux navires. Vous les remettant par eux au détail, commencées à faire et sont faites un peu à la precepittée par rapport aux longs détail qu’il a falleu faire. Il ne m’a pas été possible de tirer tout au jeuste, par la peine que j’ay eu de retirer les comptes de tous les fournisseurs. Jamais je n’ay eu tel tracas, par les demandes reyterées de tous ces équipages, qui séparer m’ont fait une peine infinie mais il n’y a pas moyen de faire autrement par rapport à la circonstance de course où nous sommes le macaillau inclu n’et plus rien pour eux mais il leur faut du bon et du rafraîchissement, le bon goût et venu et l’argent ne coutte plus rien car je croy qu’il m’en coutte bien. Montent les parties suivantes [comptes non transcrits].
J’en suis au 5e que je viens de remplacer le charpentier par un homme du même équipage a qui j’ay donné 90 livres qui est a 75 livres par mois. Cet ce que le temps me permet de vous dire, les allant mettre dehors. J’ay l’honneur d’être bien sincèrement, Monsieur, votre très humble obéissant serviteur.
M. Lanne
Géolocalisation
Citer ce document
Lanne, Jean, “Lettre de Jean Lanne, Bayonne, à Jean Laborde, Louisbourg,” Entrepôt de données ANPERSANA, consulté le 25 novembre 2024, https://anpersana.univ-pau.fr/items/show/482.