Lettre de Louis Gernon, Bordeaux, à Nicolas Larcher, Louisbourg

Lettre de Louis Gernon, Bordeaux, à Nicolas Larcher, Louisbourg

Gernon, Louis

Lafuente, Annabelle (transcription); Talec, Jean-Phillippe (transcription); Videgain, Charles (transcription)

CNRS IKER (UMR 5478)

02/10/1756

manuscrit

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papier

français

Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.

commerce, communications, transports

économie

correspondance

Louis Gernon, depuis Bordeaux, écrit à Nicolas Larcher à Louisbourg, lui confirmant la réception de son message concernant l'arrivée de 250 barils de beurre par Le Mentor.

Gernon exprime son espoir que les perturbations actuelles dans le commerce offrent à Larcher une opportunité de vente plus rapide et avantageuse que dans des conditions normales. Il se remet entièrement à Larcher pour la gestion de cette marchandise, lui faisant confiance pour ajuster les prix ou conserver les biens en stock selon ce qui serait le mieux pour ses intérêts. Gernon termine en demandant à Larcher de le tenir informé des prix locaux pour planifier de futures expéditions si les conditions sont favorables.

Louisbourg

Bordeaux

18e siècle

Domaine public

Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude aux Archives nationales du Royaume-Uni, Kew à Londres (TNA) pour l'utilisation des copies numériques du fonds Prize Papers.

Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage selon les Conditions Initiales [CC] [BY] [NC] [SA]

Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)

TNA, HCA 32/180/7

127
A Monsieur, Monsieur N. Larcher, négociant, à Louisbourg
2 Octobre 1756,
Monsieur,
J’ai receu l’honneur de votre lettre du 10 du mois passé par Le Héros , laquelle m’apprend la réception de mes 250 barils de beurre par Le Mentor, et que le prix qu’on avoit quoté d’un écû par livre est bien éloigné de vos quartiers. En tout cas j’espère que la présente malheureuse interruption dans le commerce vous procurera une vente plus prompte et plus avantageuse que vous n’en eûssiez dû esperer si le chemin étoit libre, et qu’il put vous arriver de cette marchandise comme à l’ordinaire, et sans obstacle. Je suis toûjours si persuadé que vous m’en tirerez le meilleur parti qu’il vous sera possible, que je me remets entièrement à vous pour en disposer comme vous jugerez être le mieux pour mes intérêts, soit que vous jugiez à propos de hausser ou d’en baisser le prix que vous en avez demandé ou que vous soyez d’avis de le garder encore au magazin. Je vous laisse en tout le Maitre, Vous priant de faire pour moi comme vous feriez pour vous même, et de croire que je suis très sincerement, Monsieur, Votre très humble et très obéissant serviteur.
Louis Gernon
[P.-S.] Je vous prie de me tenir sur les avis du prix de nos marchandises chez vous, afin que je puisse vous en expédier s’il y a quelque chose à faire