Lettre de M. Dupeyrat, Bordeaux, à Messieurs Philippe Leneuf de Beaubassin , Jean-Baptiste Dupleix Silvain & compagnie , Louisbourg
Dublin Core
Titre
Lettre de M. Dupeyrat, Bordeaux, à Messieurs Philippe Leneuf de Beaubassin , Jean-Baptiste Dupleix Silvain & compagnie , Louisbourg
Créateur
Dupeyrat (Monsieur)
Contributeur
Lafuente, Annabelle (transcription); Talec, Jean-Phillippe (transcription); Videgain, Charles (transcription)
Éditeur
CNRS IKER (UMR 5478)
Date
19/02/1757
Type
manuscrit
Format
PDF
Étendue de la ressource, taille, durée
2 fichiers (fac-similé 9216 Ko, transcription 686 Ko) ; le texte contient 716 mots.
Support
papier
Langue
français
Source
Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.
Sujet
mer
commerce, communications, transports
correspondance
Description
M. Dupeyrat, depuis Bordeaux, s'adresse à la société Beaubassin Silvain & compagnie à Louisbourg, exprimant sa frustration face à l'échec des débiteurs à régler leurs dettes envers Monsieur Camfranq.
Résumé
Il mentionne que, malgré leurs efforts, les débiteurs n'ont pas encore soldé leurs comptes, et il sollicite une action plus énergique, incluant éventuellement des mesures judiciaires, pour résoudre cette affaire. Dupeyrat souligne l'importance de récupérer ces fonds pour aider M. Camfranq à se libérer d'obligations financières pressantes. Il informe également ses correspondants d'une future expédition commerciale envisagée vers Louisbourg, suggérant des perspectives d'affaires bénéfiques pour tous les parties concernées.
Couverture spatiale
Louisbourg
Bordeaux
Droits
Domaine public
Droit d'accès
Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude aux Archives nationales du Royaume-Uni, Kew à Londres (TNA) pour l'utilisation des copies numériques du fonds Prize Papers.
Licence
Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage selon les Conditions Initiales [CC] [BY] [NC] [SA]
Est une partie de
Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)
Référence
Talec Jean-Philippe et Videgain Charles (eds.), Mémoires, lettres et papiers du Dauphin : Bayonne, Louisbourg, Londres – 1757, La Crèche, La Geste éditions (coll. « Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine »), 2024, 606 p.
Provenance
TNA, HCA 32/180/7
Texte Item Type Metadata
Texte
76
A messieurs, messieurs Beaubassin Silvain & compagnie, négociant, à Louisbourg
Bordeaux, le 19 février 1757 2nde copie
Messieurs,
Nous nous étions flattés que Mrs Lanelongue fatigués de leur injustice se seront enfin déterminés, de vous compter ce qu’ils doivent de solde au compte de monsieur Camfranq, et que vous auriez aussy reussi de faire rentrer ce qui est du par d’autres particuliers au même compte, et à celuy de notre sieur Dupeyrat. Cependant, privés de vos nouvelles depuis plus de 13 mois, nous presumons ou que vous aurez oublié ces affaires ou que vous aurez toujours trouvé les mêmes resistances chez les debiteurs. Ozerais je vous prier Messieurs de faire les derniers efforts pour venir à la fin de cette malheureuse affaire, et si cela ne vous est pas possible amiablement, ne voudries vous pas employer la voye de la justice, chez vous comme ailleurs elle doit être ouverte en faveur des malheureux contre les gens de mauvaises foy. Je ne puis m’adresser qu’à vous messieurs qui avez la confiance de monsieur Camfranq & la mienne dans la suitte de ces tristes expeditions. Vous avez comancé l’ouvrage de grâce finissez la de façon ou d’autre, si les malheurs le merite et la probite du dit sieur Camfranq vous étoint bien connu. Rien ne vous areteroit et vous n’auriez aucune considération pour ceux qui lui retiennent injustement son bien. D’autant que ce n’est qu’avec ces mêmes biens épars de tous cotés qu’il peut se liberer d’un reste d’hipoteque qui le tient toujours dans les fers . Mr Barreau qui l’estime veut bien se joindre a moy pour vous faire les memes prieres, et c’est sous son couvert que vous parviendra cette lettre. Vous pourrez désormais correspondre avec luy tout comme avec moy pour cet objet, & lui remettre ce qui vous rentrera tant des fonds de Mr Camfranq que de la partie des vins que je vous adressay par le St Esprit et dont il reste une solde d’environ 300 livres parce que Mr Barreau n’en tiendra compte. Les sentimants vous sufisent pour eguilloner votre activité mais en outre vos interets pourront s’en trouver bien à l’avenir. Mr Barrau était en état de vous procurer de trez belles affaires, pour nous nous atendons un navire que nous avons fait acheter à Bayonne. Nous sommes tentés de l’envoyer à Louisbourg, pour où on nous propose un fret de 210 livres tournois par tonneau payable en acquit ou en morue de notre choix. Nous prendrons la liberté de vous l’adresser avec la petite pacotille que nous y risquerons, d’avances nous vous le recomandons. Nous avons l’honneur d’être trez parfaitement, Messieurs, Vos trez humbles et trez obeissants serviteurs.
Signé Dupeyrat
A messieurs, messieurs Beaubassin Silvain & compagnie, négociant, à Louisbourg
Bordeaux, le 19 février 1757 2nde copie
Messieurs,
Nous nous étions flattés que Mrs Lanelongue fatigués de leur injustice se seront enfin déterminés, de vous compter ce qu’ils doivent de solde au compte de monsieur Camfranq, et que vous auriez aussy reussi de faire rentrer ce qui est du par d’autres particuliers au même compte, et à celuy de notre sieur Dupeyrat. Cependant, privés de vos nouvelles depuis plus de 13 mois, nous presumons ou que vous aurez oublié ces affaires ou que vous aurez toujours trouvé les mêmes resistances chez les debiteurs. Ozerais je vous prier Messieurs de faire les derniers efforts pour venir à la fin de cette malheureuse affaire, et si cela ne vous est pas possible amiablement, ne voudries vous pas employer la voye de la justice, chez vous comme ailleurs elle doit être ouverte en faveur des malheureux contre les gens de mauvaises foy. Je ne puis m’adresser qu’à vous messieurs qui avez la confiance de monsieur Camfranq & la mienne dans la suitte de ces tristes expeditions. Vous avez comancé l’ouvrage de grâce finissez la de façon ou d’autre, si les malheurs le merite et la probite du dit sieur Camfranq vous étoint bien connu. Rien ne vous areteroit et vous n’auriez aucune considération pour ceux qui lui retiennent injustement son bien. D’autant que ce n’est qu’avec ces mêmes biens épars de tous cotés qu’il peut se liberer d’un reste d’hipoteque qui le tient toujours dans les fers . Mr Barreau qui l’estime veut bien se joindre a moy pour vous faire les memes prieres, et c’est sous son couvert que vous parviendra cette lettre. Vous pourrez désormais correspondre avec luy tout comme avec moy pour cet objet, & lui remettre ce qui vous rentrera tant des fonds de Mr Camfranq que de la partie des vins que je vous adressay par le St Esprit et dont il reste une solde d’environ 300 livres parce que Mr Barreau n’en tiendra compte. Les sentimants vous sufisent pour eguilloner votre activité mais en outre vos interets pourront s’en trouver bien à l’avenir. Mr Barrau était en état de vous procurer de trez belles affaires, pour nous nous atendons un navire que nous avons fait acheter à Bayonne. Nous sommes tentés de l’envoyer à Louisbourg, pour où on nous propose un fret de 210 livres tournois par tonneau payable en acquit ou en morue de notre choix. Nous prendrons la liberté de vous l’adresser avec la petite pacotille que nous y risquerons, d’avances nous vous le recomandons. Nous avons l’honneur d’être trez parfaitement, Messieurs, Vos trez humbles et trez obeissants serviteurs.
Signé Dupeyrat
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Dupeyrat (Monsieur), “Lettre de M. Dupeyrat, Bordeaux, à Messieurs Philippe Leneuf de Beaubassin , Jean-Baptiste Dupleix Silvain & compagnie , Louisbourg,” Entrepôt de données ANPERSANA, consulté le 25 novembre 2024, https://anpersana.univ-pau.fr/items/show/401.